Passage Obligé

Nous vivons tous des passages obligés. La vie impose ces situations inattendues auxquelles nous devons faire face, inexorablement.

Ces épreuves se révèlent souvent comme des périodes de grandes transformations.

Cette exposition est un arrêt sur image sur un de ces moments de vie hautement paradoxal ; un parcours multidisciplinaire à la fois cru et pudique, brut et soigné, sombre et lumineux.

Guide de la visite

Mauvais rêve (2020)

Cauchemar ou rêve éveillé. Angoisse de la nuit, du lendemain, du monde à venir. Vide de chair. Est-ce que tout cela existe vraiment? Passage obligé.

Sculpture : Fil de fer, structure de matelas recyclé, linoléum, limaille rouillée

Dimension : 69 pouces x 29 pouces x 36 pouces

7e étage (2020)

Un corridor. Le 7e étage. Le paradoxe de la légèreté et de l’oppression. Passer au travers. Se guérir. Passage obligé.

Installation photographique : Aluminium, bois, ficelle de boucher, impression sur chiffon, fluorescents

Dimension : 5 pieds x 12 pieds x 8 pieds

Songe d’un cervidé (2020)

Dans l‘épreuve, la sagesse n’est-elle pas l’essentielle? Le rêve. La rassurante idée de la liberté. Passage obligé.

Installation photographique : Impression sur chiffon, cadres recyclés, tiges filetées, linoléum, bois flotté

Dimension : 46,5 pouces x 54,5 pouces x 80 pouces

Se relever : série de 2441 à 2445 (2019-2020)

Un mur. Une collision. Un choc. Une chute inévitable. Et puis ensuite…Première étape, se relever. Passage obligé.

Série de sculptures : Fil de fer, bois flotté, métaux recyclés, pierre

Dimension : Variable

Réverbération (2020)

La distorsion par le temps des êtres et des souvenirs. La persistance des choses même après l’interruption de leur source. Passage obligé.

Installation vidéo : Vidéo (4 min 49 sec, réalisation 2011), écran de grillage, métal et écorces de bouleau.

Chorégraphie : Sylvain Poirier

Vidéographie : Yves St-Pierre

Interprétation : Isabelle Poirier, Valérie Lafrance, Alexandre Parenteau

Dimension : 33 pouces x 27,5 pouces x 7 pouces (excluant le projecteur)

L’épave : autoportrait (2020)

Tranche de vie, tranche d’arbre. Quand la passion se perd dans le fond d’un abîme.Inexorable déformation qu’impose le temps. Passage obligé.

Installation vidéo :  Vidéo (réalisation 2013), bois flotté

Chorégraphie : Sylvain Poirier                               

Vidéographie : Yves St-Pierre

Interprétation : Sonya Stefan, Louis-Elyan Martin

Dimension : 85 pouces x 30 pouces x 15,5 pouces

Maison (2020)

Un refuge. Une relation. L’autre. La matière brute, des aspérités, des creux, des failles. Parfois, tourner en rond. Passage obligé.

Installation vidéo :  Vidéo (réalisation 2011), bois de thuya

Chorégraphie : Sylvain Poirier                               

Vidéographie : Yves St-Pierre

Interprétation : Sonya Stefan, Louis-Elyan Martin

Dimension : 23,5 pouces x 18,5 pouces x 10,5 pouces (excluant le projecteur)

Inventaire (2018)

La dictature de l’accumulation. Consommer. Faire le tri. Se souvenir. Recycler. Au final, ne rien emporter. Passage obligé.

Installation photographique : Photographies, bois, série d’objets du quotidien

Dimension : 300 pouces x 10 pouces

Pow ! T’es mort ! (2020)

Souvenirs d’enfance. Jeux innocents et dangereux. La complexité du tissage de la toile des relations humaines. Monter plus haut. Promesse du meilleur et du pire. Passage obligé.

Sculpture : Fil de fer, linoléum, barres d’armature recyclés

Dimension : 53 pouces x 36 pouces x 108 pouces

Passage terminé (2020)

Parce que ça s’arrête inévitablement un jour. Pour ceux qui quittent, pour ceux qui restent. Nous sommes tous des passagers.

Passage terminé.

Installation : Moulages de béton, linoléum

Dimension : 41 pouces x 41 pouces x 1 pouces

Avec l’âge, l’art et la vie ne font qu’un 


Georges Braque